Publié le : 25 décembre 20194 mins de lecture

Depuis quelques années, la lutte contre le réchauffement climatique est devenue une politique mondiale. Tous les gouvernements du monde veulent apporter leur part dans la préservation de l’environnement et de sa biodiversité. Parmi les projets qui ont suscité bon nombre d’adeptes, se trouvent la reforestation du Sahel, une région aride et presque désertique. Ce projet, connu sous le nom de la Grande Muraille Verte, montre la volonté de l’Afrique à prendre part dans les problèmes climatiques actuels.

Le Sahel : une région désertique mal comprise

Traversant l’Afrique d’Est en Ouest, le désert du Sahara regroupe plusieurs pays dont la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Tchad, le Soudan et l’Ethiopie. Il s’agit d’un désert dont les causes sont toujours mal comprises jusqu’à aujourd’hui malgré certaines hypothèses avancées. La reforestation du Sahel par l’initiative de la Grande Muraille Verte représente donc le seul espoir de ces régions désertiques sans aucune biodiversité viable. Cependant, ce n’est pas le projet de reforestation. En fait, il y en avait déjà beaucoup avant mais tous ont échoué. La raison en est qu’aucune biodiversité n’arrive pas à vivre dans ces régions. Donc, la tâche s’avère rude et difficile mais avec l’avancée des nouvelles technologies, il est possible de réaliser le projet.

Opter pour des plantes indigènes

Le plus grand problème pour de nombreux organismes est le manque d’informations sur les plantes qui ont poussé sur la région avant la désertification. En fait, ce phénomène s’est passé il y a des millions d’années. De ce fait, il faut savoir les plantes qui se développent actuellement dans les régions avoisinantes et d’y apporter quelques modifications. Pour cela, il faut effectuer des recherches auprès de la population qui ont pour but de déterminer le type de plantes pour la reforestation. Donc, la Grande Muraille Verte permet d’apporter des solutions aux problèmes socio-économiques de la région en incluant la population locale dans le projet. Les résultats ont été concluants et il est possible de passer à la vitesse supérieure pour la reforestation de la région.

Utiliser la science pour créer de nouvelles variétés résistantes

Le plus grand problème reste toujours le fait que le désert du Sahara ne permet pas aux plantes de se développer et d’y créer une biodiversité adaptée à cela. Cependant, les avancées technologiques en matière de recherche sur les variétés résistantes ont eu un développement rapide si bien qu’on pourrait s’en servir. Donc, la Grande Muraille Verte veut créer une verdure en plein désert en incluant la science. Actuellement, plusieurs espèces résistantes à la sécheresse ont déjà été élaborées et cela permet de créer une biodiversité dans cette région désertique. L’enjeu majeur de ce projet est de lutter contre le réchauffement climatique si bien que plusieurs pays industrialisés veulent apporter leur financement.