De  toute manière, il a été constaté à travers de nombreuses expertises sur terrain que la désertification reste un processus de dégradation provenant des variations climatiques dues, surtout, à l’action des hommes contre la nature. Et, quand bien même, il a été identifié au cours des différents ateliers et colloques se rapportant à l’examen de ce sujet d’actualité qu’il existe de nombreuses issues pouvant amener des solutions pratiques à ce phénomène d’aridification.

Une initiation d’un grand projet a vu le jour

En effet, un projet ambitieux sous l’égide des pays sahélo-sahariens a vu le jour depuis 2007 pour lutter contre l’avancée du désert du Sahara à travers toute l’étendue de la région. Entres autres, l’initiative du programme émane, justement, d’une constatation consciencieuse qui soutient que le réchauffement climatique de la planète ne manque pas d’influencer davantage sur la vitesse de propagation de dégradation des sols. Et, de surcroit, il a été aussi affirmé au sein des résolutions dressées par ces groupes de pays que le phénomène peut être éradiqué efficacement par l’aménagement d’une couverture végétale de 7000km de long et de 15 km de large. A titre informative, ce programme cadre, dénommé « initiative de la Grande muraille verte » essaie d’apporter une contribution significative à l’appui des actions déjà menées dans tous les secteurs concernés pour protéger les ressources naturelles.

La mise en œuvre du grand projet reste aléatoire

De toutes les façons, il a été relevé que les étendues des sables ne cessent de gagner du terrain à travers des surfaces agricoles et que l’intrusion de l’aridification ne peut pas être éradiquée convenablement en conformité des orientations globales définies initialement. Ce qui fait montre que l’entrave du phénomène de désertification reste toujours une source d’inquiétude et d’actualité pour l’ensemble des pays de la région touchée. D’ailleurs, dans certains pays du Maghreb, il se trouve que près des deux tiers des terres cultivables sont touchés directement par ce fléau, malgré des efforts considérables déjà déployés dans ce sens par les autorités locales.

Un plan d’investissement prioritaire a été adopté pour le Sahel

C’était, à juste titre, le mois de Février dernier que 17 Chefs d’États ou, tout au moins leurs mandataires, ont approuvé à l’unanimité un plan d’investissement stratégique de l’ordre de 400 milliards de dollars à partir de l’année 2019 pour prendre fin l’année 2030 pour relever le défi de l’avancée incessante de ce cataclysme de grande envergure. Il s’agit d’un programme d’une mise en place d’une superficie agricole capable d’assurer la protection des sols contre la sécheresse.